Chers amis,
L’affaire est jouée. L’accord est signé.
Conformément à la volonté des personnes qui nous ont mandatés pour porter leur parole, nous avons mis toute notre énergie à essayer de convaincre les signataires, au sein de l’Intersyndicale, de ne pas apposer leur signature sur un accord qui ne serait pas à la hauteur des sacrifices arrachés aux salariés.
Forts de porter la voix de 30% des PNC de notre entreprise, nous pensions pouvoir faire pencher la balance en faveur de notre idée de la justice, et du retour à bonne fortune. Dommage.
Nous aurions aimé être en mesure de peser plus. Malheureusement, nous vous rappelons que lors des dernières élections syndicales, il y a presque 4 ans, l’exercice démocratique auquel vous avez été invités ne nous a pas permis d’obtenir la représentativité nécessaire pour pouvoir être autorisés à signer cet accord, ou à contrario de faire en sorte qu’il ne recueille pas les 50% nécessaires à sa validation et ne pas le signer.
Nous ne pouvons qu’espérer que les choses puissent changer d’ici l’année prochaine.
On a trop perdu. Il est temps de rebattre les cartes pour tenter d’arrêter l’hémorragie.
En espérant qu’il ne soit pas trop tard.
En fin de toutes choses, chacun a fait ses choix en fonction de ses analyses propres.
En ce qui concerne le SNGAF, il ne sera jamais question de juger ou de diviser.
Nous sommes déçus. Point barre.
Et nous n’avons pas plus de temps à perdre qu’hier.
La démocratie nous permet, à tous, de choisir à qui on donne le stylo
pour hypothéquer ou non notre avenir.
C’est donc au moment des votes que les mandats doivent être donnés, ou pas.
D’autres combats se profilent. Concentrons nous sur eux. D’ici là, tâchons d’agrandir encore la famille, alors, nous pourrons espérer inverser cette pression qui use notre corporation.
Le SNGAF se battra jusqu’au bout.
(Lire le tract en HD)