
Salut les navigants partiels !



Double foutage de gueule dans la même phrase. Fallait oser. L’effet COVID sûrement.
Du coup, ayant à coeur l’irrépressible désir de comprendre l’ampleur du foutage de gueule, nous demandons que soit invité sur le plateau le “Michel Chevalet” de la compta pour nous expliquer :
“L’entubage des PNC, Comment ça marche ?! “
Et là, Hula Up Barbatruc, un mec avec même pas une cravate (ils ne prennent même plus la peine de faire semblant d’avoir l’air sérieux) se pointe et nous la fait courte :
” Alors c’est très simple hein ! On a fait comme avec les PNT, On a pris un SMG moyen théorique en fonction du volume d’heures de vol effectués en 2019, on l’a comparé au SMG moyen théorique de 2020 et hop… on a trouvé moins de 7% théorique arrondi à 7 parce qu’on est théoriquement pas des chiens “
Oui mais sans être comptable à Vera Cruz, on a quand même noté 2 ou trois trucs théoriquement incongrus comme qui dirait :
D’abord on nous les rebat depuis des mois avec le fait que les PNT c’est pas pareil que les PNC, sauf pour le calcul de notre effort financier où visiblement là, (tiens donc) c’est pareil.
Presque 90 ans d’existence et la direction de la compagnie n’a toujours pas saisi comment elle rétribuait ses PNC.
On a donc pris le parti d’expliquer à notre Kasparov de l’échec en maths que, s’il ne prend pas en compte la perte des indemnités et autres parts variables dans son calcul, il avait peu de chance de taper juste.
En appliquant cette logique de calcul qui est la seule acceptable, nous, on arrive à 14% en moyenne sans compter l’accord sur les compos peq qui ajoute 3% puisque, même si ça ne rajoute pas de travail au PNC, cet accord vise à compenser le delta d’indemnisation pour la boîte.
En clair on fait faire des économies à Air France. Donc on participe à la rentabilité. Et ça aussi, ça doit être reconnu et donc, pris en compte. La justice encore.
Et après avoir demandé leurs fiches de paye à nombre de copains pour vérifier par nous même la pertinence de notre calcul sur la vie de vrais gens non théoriques, on est pile poil dans la moyenne de ce que nous avons annoncé.
La direction ne peut l’ignorer.
Nous demandons donc que soit inscrit dans l’accord APLD PNC, à l’instar des PNT, l’effort salarial subit de 14% en plus de l’effort consenti de 3%.
Ceci est une mesure de respect et de justice.
2) Un article 4 et ses alinéas ne figure pas dans l’accord PNC.
Cet article protège la rémunération de certains PNT (instructeurs par exemple) dont le calcul du salaire ne peut être uniquement considéré sur la base d’heures de vol au sens propre.
En clair, cet article protège les gens qui, comme les instructeurs PNT et les représentants du personnel ne volent pas autant que leur copains pour des raisons relatives à leurs fonctions.
Ces personnels ont un système de calcul de leur salaire un peu différent pour leur éviter de trop y perdre.
Et bien, cet article ne figure pas dans l’accord PNC laissant les représentants du personnel à côté du dispositif APLD. Aucune réponse sérieuse n’a été apportée.
Il est impératif que toutes les catégories de personnel soient traitées avec le même degré d’équité.
3) Les accords APLD doivent légalement faire mention des efforts consentis par les membres les mieux rémunérés de la direction des entreprises en faisant la demande.
À ce jour, aucune information sérieuse sur ces efforts n’a été intégrée aux accords APLD.
On attend avec impatience le retour de Bernard Soultapis pour nous expliquer, équation de Schrodinger à l’appui, combien il n’est pas nécessaire de l’inclure, puisque… puisque bon.
Et cerise sur le cageot, puisqu’on a encore des questions qui fâchent comme par exemple de savoir pourquoi Vera Cruz pense que la DIRECCTE serait plus intéressée par les efforts des PNT que par ceux des PNC.
Pourrait-on penser que tout n’a pas été déclaré à la DIRECCTE en bonne et due forme ?
Enfin j’sais pas enfin pt’être…. LALALALALA on veut rien savoir !
Du coup, comme on a encore des questions qui fâchent, nos amis de Vera Cruz ont décidé de mettre le truc à signature avant la fin de négo histoire de forcer le passage avant que tout ceci ne devienne plus gênant. Pourquoi pas tout oser ?
Et puis, comme on pose nos questions de plus en plus fort au risque que ça s’entende au delà des frontières Vera Cruziennes, ce matin, en CSE EA, on nous annonce que finalement, l’accord APLD est provisoirement retiré de signature pour réécriture…
Bref. On va y arriver.
Ce qui nous étonne vraiment c’est la persistance de Vera Cruz à penser qu’on pourrait laisser passer un accord mal ficelé, irrespectueux des salariés et litigieux légalement. C’est mal connaître le SNGAF.
On vous dit vite ce qu’il en est !
Le SNGAF veille.