
25/05/22
✈ Hello la clique volante ! ✈
Tu l’as découvert dans tes mails pro ce matin, suite à la tenue (à notre demande) d’un comité de suivi sur l’avenant compositions équipage (notre résumé ici).
Catherine VILLAR t’ informe qu’au vu de la très forte hausse de l’activité cet été, elle a finalement pris la décision de suspendre ce dernier temporairement pour les mois de juillet et août.
Alors oui, Mme VILLAR est enfin revenue à la raison l’espace d’une réunion, et a finalement décidé de rendre aux PNC, pour cet été, ce à quoi ils ont normalement droit de fait : la rétribution pour une charge de travail supplémentaire dans une période où l’exploitation s’avère ultra tendue.
Pour cet été seulement…
💥 Hé oui copain des nuages, il est bien spécifié que cet avenant est seulement suspendu, et non supprimé, comme on s’époumone pourtant à le demander depuis des mois ! 💥
😡 Donc t’as bien compris que, dès septembre, une fois le pic d’activité retombé et que le gentil et malléable PNC, qui bosse pour des cahuètes et sacrifie ses congés, se sera transformé en vilain salarié en sureffectif qui fait perdre de l’argent à la compagnie, ton RADD, tu pourras de nouveau t’asseoir dessus jusqu’en décembre, fin “officielle” dudit texte.
🚦 Pourtant, on se tue à le répéter lors de TOUTES les réunions.
Cet accord n’a légalement plus de raisons d’exister depuis un bon moment déjà, et ce à l’instant même où l’entreprise a décidé de ne plus le respecter tel qu’il était clairement écrit, à savoir :
✔ Ajuster les compos PEQ après la sortie des TDS, alors qu’il est stipulé noir sur blanc que ça n’est pas possible.
✔ Continuer d’appliquer l’avenant après le retour au service nominal et la suppression des mesures de restriction sanitaires alors que son existence est intimement liée à ces 2 conditions (voir préambule).
🚫 L’avenant n’a donc plus aucun fondement.
L’entreprise persiste à le maintenir illégalement et en prime, te fait croire qu’elle te fait une fleur en le suspendant pour 2 mois ! 🚫
👎 On te passe aussi les sautes d’humeur de Vera Cruz, qui maintenant, décide seul du moment où un accord dûment signé doit s’appliquer ou non, et dans quelles modalités.
Alors MERCI ! Merci Mme VILLAR de montrer une nouvelle fois aux PNC que vous savez suspendre un avenant caduc uniquement quand cela est dans votre intérêt.
Mais on s’en reparlera en septembre, quand vous nous le resservirez de nouveau, comptez sur nous !
D’ici-là, le SNGAF veille…